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Glossaire des termes

Vous cherchez une définition qui n'est pas dans l'application ? Découvrez tous les termes et leurs définitions ici :

Voici notre propre glossaire de termes organisé par atelier :

Atelier 1 : Relations saines et malsaines

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Genre

 

Le genre : Le genre désigne la manière dont la société conçoit les apparences, les pensées et les comportements attendus de chaque individu. Notre société a des croyances et des règles non-dites (qui peuvent évoluer) sur la façon dont nous devrions agir en fonction du genre. Par exemple, de nombreuses personnes s'attendent à ce que les hommes soient plus agressifs que les femmes.

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Identité de genre : L’identité de genre correspond à comment tu te sens, au fond de toi, à propos de ton genre. Ces sentiments peuvent apparaître très tôt dans la vie, mais ils peuvent aussi évoluer avec le temps. Il s'agit de ton sentiment personnel d'être un garçon, une fille, d'être non-binaire, d'être bispirituel, d'être agenre ou d’identifier avec une autre identité de genre. Il en existe plusieurs !

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Expression de genre : Il s'agit de la manière dont vous exprimez votre genre aux autres, notamment par votre comportement, vos vêtements, votre coiffure ou le nom que vous choisissez d'utiliser. 

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Continuum des genres : Ce concept définit le genre comme existant le long d'un spectre plutôt que dans des catégories rigides d'homme ou de femme. Le continuum des genres reconnaît que les individus peuvent s'identifier à une variété de genres au-delà des deux classifications binaires traditionnelles. Il souligne également que le genre peut évoluer au fil du temps et qu'il est différent pour chacun-e. La compréhension du continuum des genres favorise l'inclusion et le respect des diverses identités du genre dans le cadre de l'éducation à la santé sexuelle.

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Cisgenre : Le terme cisgenre désigne les personnes dont l'identité de genre correspond au sexe qui leur a été assigné à la naissance - par exemple, une personne qui a un vagin et qui s'identifie comme une femme est considérée comme cisgenre.

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Transgenre : Ce terme est souvent utilisé pour décrire toute personne dont l'identité de genre diffère du sexe qui lui a été assigné à la naissance.

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Agenre : La définition d'agenre varie en fonction de la personne qui l'utilise. Certaines personnes utilisent ce terme pour se référer à une «absence de genre», d'autres l'utilisent pour se décrire comme étant neutre du point de vue du genre, et d'autres encore l'utilisent pour se décrire comme se sentant à la fois comme un homme et comme une femme.

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Non-binaire : Le terme «non-binaire» est un terme générique qui englobe un éventail d'expériences et d'expressions de la diversité des genres. Une personne non-binaire ne s'identifie pas strictement comme un homme ou femme. Elle peut se sentir comme un mélange de différents genres ou comme n'ayant aucun genre du tout. Il est important de souligner que les personnes non-binaires peuvent choisir différents pronoms pour refléter leur identité de genre. 

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Bispirituel : Le terme «bispirituel» est utilisé dans plusieurs cultures autochtones pour décrire une personne qui incarne à la fois un esprit masculin et un esprit féminin. Dans certains cas, les personnes bispirituelles peuvent avoir des identités masculines et féminines distinctes, alternant entre elles, tandis que dans d'autres cas, elles peuvent incarner simultanément les deux. Le terme «bispirituel» a fait partie de certaines communautés autochtones à travers les âges et devrait être employé exclusivement en lien avec les cultures autochtones où il détient une signification historique.

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Genderqueer : terme utilisé pour décrire une identité de genre qui n'entre pas dans les catégories traditionnelles. Les personnes qui s'identifient comme genderqueer peuvent percevoir leur genre comme fluide, non binaire ou simplement différent des normes sociétales.

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Genre fluide : Ce terme fait référence à une personne qui fluctue entre différentes identités de genre tout au long de sa vie, ou qui exprime plusieurs genres simultanément.

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Sexualité

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Orientation sexuelle : Ce terme est utilisé pour décrire les personnes qui vous attirent sexuellement et/ou romantiquement. Voici quelques exemples d'orientations sexuelles : lesbienne, gai, bisexuel, queer, en questionnement, asexuel et hétérosexuel.

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Lesbienne : En général, le terme lesbienne fait référence aux femmes qui sont sexuellement et/ou romantiquement attirées exclusivement par d'autres femmes.

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Gai : Ce terme désigne généralement l'attirance sexuelle et/ou romantique pour d'autres personnes du même genre, souvent utilisé en référence aux hommes. 

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Bisexuel : désigne généralement les personnes qui sont attirées à la fois par les hommes et les femmes.

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Pansexuel : Ce terme désigne les personnes qui ressentent une attirance romantique et/ou sexuelle pour des personnes, quel que soit leur genre. Cela ne signifie pas qu'ils sont attirés par toutes les personnes qu'ils rencontrent, mais que le genre de la personne n'est pas un facteur d'attirance.

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Queer : Le sens du mot "queer" peut varier selon les individus qui l'utilisent : il couvre un large éventail de définitions possibles, en fonction du contexte dans lequel il est utilisé ou de l'identité de l'individu qui choisit de l'utiliser. Une personne dont la sexualité ou l'identité de genre ne correspond pas aux normes de la société peut se qualifier de «queer». L'identité queer ne s'exclut pas mutuellement des autres genres et sexualités. Par exemple, une personne homosexuelle peut également se qualifier de «queer» ou une personne transgenre peut également se qualifier de «queer».

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​En questionnement : Il s'agit de personnes qui sont en processus d’exploration de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre. Certaines personnes peuvent choisir de s'identifier à ce terme ouvertement ou en privé. D’une façon ou d'une autre, cela signifie que la personne perçoit sa sexualité et/ou son genre comme différents de ceux auxquels elle s'identifiait auparavant.

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Asexuel : Les personnes qui s'identifient comme asexuelles ou «ace» éprouvent peu ou pas d'attirance sexuelle pour les autres. Toutefois, les personnes asexuelles peuvent encore éprouver une attirance émotionnelle ou romantique pour les autres.

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Aromantique : Les personnes qui s'identifient comme aromantiques ou «aro» éprouvent peu ou pas d'attirance romantique pour les autres. Souvent, elles ne souhaitent pas avoir de partenaires romantiques, mais peuvent tout de même éprouver une attirance sexuelle pour les autres.

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Dimensions de la sexualité

 

Relations : La manière dont deux personnes ou plus sont liées les unes aux autres. Cela inclut les partenaires romantiques, les ami.e.s, les collègues et de nombreuses autres personnes avec lesquelles nous interagissons. 

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Opinions et sentiments : Cette dimension englobe toutes les émotions différentes que nous éprouvons à l'égard de la sexualité. Il peut s'agir d'amour, d'excitation, de jalousie, de nervosité, de colère et de toute autre émotion que vous pouvez ressentir.

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Corps : Cette dimension comprend toutes les composantes physiques de la sexualité. Les exemples incluent les organes génitaux, les organes reproducteurs, certaines hormones, ainsi que notre rythme cardiaque.

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Valeurs et croyances : Nous pensons souvent que les valeurs et les croyances sont très internes et personnelles, mais elles peuvent être influencées par de nombreux autres facteurs, tels que la famille, les amis, la religion, la société et l'appartenance ethnique. Nos valeurs et nos croyances peuvent modifier notre perception de notre sexualité, la façon dont nous l'exprimons, nos attentes et notre perception de la sexualité des autres.

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En ligne

 

Sextos : Il peut s'agir de plusieurs actions, tels que l'envoi ou la réception de messages à caractère sexuels, y compris des images et vidéos intimes, par le biais d’une technologie telle qu’un téléphone, une application, un courriel ou une caméra. 

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Images/vidéos intimes : Il s'agit d'images ou de vidéos montrant une activité sexuelle explicite ou supposée, une nudité ou une nudité partielle.

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Abus sexuel fondé sur l'image : La distribution non consensuelle d'images et de vidéos intimes.

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Leurre et manipulation en ligne : Def

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mot : se lier d'amitié et établir une relation émotionnelle avec une jeune personne en ligne, et parfois avec sa famille, afin de gagner sa confiance et d'avoir accès à elle dans le but de commettre des abus sexuels (exploitation sexuelle, trafic d'enfants, prostitution des enfants, trafic du cybersexe, pornographie juvénile, activités en dessous de 18 ans). 

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Cyberharcèlement : Il s'agit de l'utilisation persistante et intentionnelle de moyens électroniques, tels que les médias sociaux, pour harceler, menacer ou intimider une personne. Il s'agit d'une intrusion répétée et non désirée dans les activités ou les communications en ligne d'une personne. Les cyberharceleurs peuvent utiliser divers outils en ligne pour surveiller leur cible, recueillir des informations à son sujet ou exercer un contrôle sur elle. Le cyberharcèlement peut potentiellement dégénérer en violence dans la vie réelle, par l'escalade des menaces, la collecte d'informations ou l'obsession du harceleur.

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Cyber violence : La cyberviolence est un comportement en ligne qui constitue ou entraîne une atteinte à l'état physique, psychologique et/ou émotionnel d'un individu ou d'un groupe. Il s'agit d'une forme de violence facilitée par la technologie.

  • harcèlement en ligne

  • menaces

  • harcèlement psychologique

  • chantage

  • sextos non désirés

  • (cyber)harcèlement

  • discours haineux

  • doxing

  • piratage

  • leurre

  • la distribution non consensuelle d'images

  • creepshots/voyeurisme numérique (prendre des photos ou des vidéos non consensuelles et les partager)

  • l'enregistrement et la diffusion d'agressions sexuelles.

Parfois, ces violences se produisent à la fois en ligne et hors ligne.

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Violence et exploitation

 

Violence dans les relations amoureuses des jeunes : Ce terme fait référence aux relations abusives vécues par les jeunes.

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Normalisation de la violence : c'est accepter la violence comme «normale, naturelle ou immuable dans le temps ou ne pouvant être changée», faisant partie de la vie. La normalisation présente la violence comme n'ayant pas de conséquences réelles dans la vie et comme relevant de la responsabilité de la victime, et non de l'auteur, pour prévenir la violence (2).

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Exploitation sexuelle : «l'abus sexuel d'un mineur qui implique que le jeune soit manipulé pour échanger un acte sexuel contre quelque chose en retour», comme «de la nourriture, un abri, des vêtements, des drogues, de l'alcool, des objets matériels ainsi que des objets non matériels tels que l'amour, l'appartenance et l'acceptation ou toute autre considération» (3).

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Agression sexuelle : L'agression sexuelle est un acte sexuel non désiré commis par une personne sur une autre.

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Viol : Le viol est une forme d'agression sexuelle. Il s'agit d'une relation sexuelle vaginale, orale ou anale forcée contre la volonté d'une personne ou sans son plein consentement.

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Traite des êtres humains : La traite des êtres humains est le fait de contrôler une autre personne par la force, la menace ou la tromperie dans le but de l'exploiter. La traite des êtres humains est une forme d'esclavage moderne où les victimes sont traitées comme des biens qui peuvent être achetés et vendus. Les victimes peuvent être de tout âge, genre, orientation sexuelle, ethnie, religion, niveau de revenu ou localisation géographique. Illégal (1).

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Exploitation de pair à pair : Une forme d'exploitation de pair à pair se produit lorsque des jeunes recrutent d'autres jeunes dans une situation d'exploitation. Par exemple : un.e jeune qui se fait “préparer”, reçoit des cadeaux et mène un style de vie luxueux peut inviter ses autres ami.e.s à tenter l'expérience.

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Les relations

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Consentement : Donner son consentement signifie accepter de faire quelque chose. Dans les relations sexuelles et intimes, le consentement sexuel consiste à donner la permission de faire ou de recevoir toute forme d'activité sexuelle (depuis les attouchements et les baisers jusqu'à la pénétration). De nombreux aspects du consentement sexuel sont importants à comprendre. Le consentement :

  • est toujours requis, peu importe le ou la partenaire, le contexte ou l’acte sexuel

  • est donné librement (sans menaces, pression ou coercition)

  • est enthousiaste 

  • est informé (une personne doit savoir à quoi elle consent)

  • peut être retiré à tout moment

  • peut être donné pour certaines activités, et non pour d'autres

  • n'est jamais pris pour acquis

  • peut être communiqué verbalement et non verbalement.

Il ne peut pas se produire lorsque:

  • une personne est en situation d'incapacité

  • une personne a moins de 16 ans (moins de 18 ans dans certaines circonstances)

  • il y a un abus de pouvoir

  • des menaces, de la coercition, de la pression ou la force physique sont utilisées contre la personne.

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Des limites saines : Dans tout type de relation, des limites saines sont essentielles pour créer une relation respectueuse, confiante, sûre et globalement saine. Créer des limites saines implique de fixer et de maintenir des règles au sein de la relation. Il peut s'agir de règles relatives à la communication attendue, au soutien émotionnel, au partage des responsabilités, à l'intimité et aux limites physiques. Il est important de parler ouvertement de ces attentes et de respecter les limites fixées afin de maintenir le respect dans la relation. 

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Une relation saine : Lorsqu'une relation est saine, les partenaires se sentent à l’aise avec eux-mêmes et avec leur partenaire la plupart du temps. Les partenaires ont le sentiment d'avoir du respect, de la gentillesse, de la confiance, de l'honnêteté, de l'égalité et une bonne communication. Ils se donnent également la possibilité d'avoir leur propre vie en dehors de la relation.

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Relation malsaine : Les partenaires d'une relation malsaine ont généralement des problèmes de communication, de respect, de limites, de sécurité et de confiance (entre autres). Un ou plusieurs des partenaires impliqués peuvent ressentir de l'anxiété, de la confusion ou de l'incertitude concernant la relation, et ne pas se sentir en sécurité avec l’autre. Parmi les signes précurseurs d'une relation malsaine, on peut citer les dénigrements, la colère, la jalousie, les sentiments de culpabilité, les problèmes de contrôle et le manque de respect.

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Relation abusive : Une relation abusive implique qu’une personne tente de contrôler l'autre et de lui faire du mal. L’abus peut prendre de nombreuses formes : physique, émotionnelle, sexuelle et numérique. Elle peut toucher n'importe qui. Peu importe l'âge, le genre, l'orientation sexuelle, la durée ou le type de relation.

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Continuum relationnel : Cette idée fait référence au fait que les relations existent sur un continuum, un spectre ou une échelle mobile. Il est important de noter que, même si nous reconnaissons des signes communs entre les relations saines, malsaines et abusives, aucune relation n'entre dans l'une de ces catégories 100 % du temps. 

Par exemple, dans les relations généralement saines, il arrive que nous ayons de mauvaises journées, ce qui peut affecter notre style de communication. Ce n'est pas grave. Ce qui est important, c'est la façon dont nous réparons et réglons ces problèmes, avant qu'ils ne deviennent courants. Il est également important de veiller à ce que, si une relation saine présente un comportement malsain, elle redevienne une relation saine, plutôt que de se transformer en une relation abusive.

Il est également nécessaire de noter que la majorité des relations abusives ne le sont pas au départ. Parfois, les comportements malsains se transforment en comportements abusifs au fil du temps. Comme il s'agit parfois de changements graduels, il peut être difficile de reconnaître les signes de violence. Il est important de toujours être attentif aux signes d’abus, tant dans nos propres relations que dans celles des autres, afin d'assurer la sécurité de tout le monde.

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L'égalité : Dans une relation, l'égalité fait référence à un partenariat équilibré et juste où tous les individus jouissent d'un respect mutuel, d'un partage des responsabilités et de la prise de décision, et d'opportunités égales de développement personnel.

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L'honnêteté : Dans une relation, l'honnêteté comprend une communication ouverte, la transparence et un engagement à la vérité. L'honnêteté est un ingrédient clé nécessaire à une relation saine.

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Dynamique de pouvoir : La dynamique du pouvoir fait référence aux relations entre individus dans lesquelles une personne exerce une influence ou un contrôle sur les décisions, les actions ou les circonstances d'une autre personne. Il est essentiel de reconnaître et de comprendre les dynamiques du pouvoir pour maintenir des relations saines et faire en sorte que toutes les parties se sentent respectées et responsabilisées :

  • Les dynamiques de pouvoir établies : Elles font partie de certaines relations, où une personne a naturellement de l'autorité ou de l'influence sur l'autre. Il s'agit par exemple des relations parent - enfant, enseignant.e - élève, patron.e - employé.e et coach - athlète.

  • Les dynamiques générales de pouvoir : Elles peuvent se produire dans toutes relations, incluant les amitiés, où une personne exerce un contrôle ou une influence sur une autre. Par exemple, un.e ami.e qui décide toujours comment vous passez votre temps libre et avec qui.

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Pression : dans une relation, la pression fait référence aux attentes, aux exigences ou aux facteurs de stress qui peuvent être imposés à une autre personne. Voici quelques exemples de pression dans une relation :

  • Une personne met de la pression sur son partenaire pour qu'il ou elle ne fréquente pas certain.e.s ami.e.s. 

  • Un groupe d'ami.e.s demande à une personne de sécher un cours même si elle n'en a pas envie.

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La jalousie : Une réaction émotionnelle à la menace perçue de perdre une personne à laquelle on tient. Si certaines personnes pensent que la jalousie est une façon de montrer que l'on tient à eux, ce n'est pas vrai. Le comportement jaloux peut être extrêmement problématique dans une relation, entraînant des problèmes de confiance, des conflits et même un danger dans les cas extrêmes. Voici quelques exemples :

  • Votre partenaire veut constamment vérifier vos textes et vos messages privés.

  • Votre partenaire réagit de manière excessive lorsque vous sortez avec d'autres personnes alors qu'iel n'est pas là.

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Malhonnêteté : Dans une relation, il s'agit de toute forme de mensonge, de tromperie ou de déformation de faits. Par exemple, cacher ce que l'on ressent vraiment pour éviter d'avoir à parler de ses émotions avec un.e partenaire. La malhonnêteté peut parfois sembler la solution la plus facile sur le moment, mais elle peut avoir des effets négatifs durables dans n'importe quelle relation. Même si cela peut s'avérer difficile, il est toujours préférable de dire la vérité et de favoriser une communication ouverte dans une relation. 

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Les ruptures de communication : Les ruptures de communication surviennent lorsque l'échange d'informations et d'émotions au sein d'une relation est perturbé ou interrompu et peuvent s'avérer malsaines, voire abusives, lorsqu'elles s'aggravent. Il est toujours important d'examiner le contexte dans lequel ces problèmes surviennent. Parmi les exemples, citons le fait d'ignorer des messages pendant une période prolongée, de bloquer des numéros ou des profils en ligne, ou de refuser de dire à une personne pourquoi on est en colère contre elle. Il est important de noter que, parfois, il peut être sain de prendre de l'espace par rapport à quelqu'un.e, en particulier lorsque vous communiquez clairement à votre partenaire que vous avez besoin d'un peu de temps pour vous calmer. 

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Comportement inconsidéré : Dans une relation, il s'agit d'actions ou d'attitudes qui ne tiennent pas compte des sentiments, des besoins ou du bien-être des autres. Ce comportement peut prendre plusieurs formes, comme le fait de rejeter les émotions des autres, d'ignorer les plans, de prendre des décisions égocentriques, de ne pas exprimer de gratitude pour le travail acharné des autres ou de refuser de contribuer aux responsabilités partagées.

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Accusations : Il s'agit d'une affirmation selon laquelle une personne a fait quelque chose de mal. Les accusations les plus courantes dans une relation sont les suivantes :

  • Croyance que votre partenaire vous trompe

  • L'idée que votre partenaire ne s'intéresse plus à la relation

  • Croire que votre partenaire donne la priorité à d'autres personnes dans sa vie plutôt qu'à vous.

Dans une relation, les accusations peuvent être extrêmement blessantes et avoir des effets potentiellement négatifs sur la confiance et la communication lorsqu'elles ne reposent sur rien. Si vous avez des préoccupations avec votre partenaire, il est toujours préférable d'en parler dans le cadre d'une conversation ouverte et calme, plutôt que de porter des accusations. 

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Déviation de blâme : Lorsqu'une personne rejette faussement la responsabilité d'un problème sur une autre, en justifiant souvent ce rejet par des éléments d'information sans rapport avec le sujet. 

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Absence de consentement : Il s'agit de tout cas où le consentement n'a pas été clairement donné. Pour plus d'informations, voir la définition du terme «consentement». 

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Force physique : La force physique se réfère à tout cas où l'on utilise son corps physiquement contre d'autres personnes de manière non consensuelle. Par exemple, bloquer une porte pour empêcher une personne de partir, jeter des objets sur une autre personne, ou donner des coups de pied, frapper, gifler ou maintenir une personne au sol sont des exemples de force physique.

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Coercition : Dans une relation, la coercition désigne le recours à la force, aux menaces, à la manipulation ou à la pression pour contrôler les pensées et les actions d'autrui. Il existe de nombreuses autres formes de coercition :

  • La coercition émotionnelle : Utilisation de la culpabilité ou de la honte pour contrôler une autre personne

  • La contrainte physique : Utiliser la force physique ou menacer d'utiliser la force physique contre une personne pour l'obliger à agir ou à se comporter d'une certaine manière.

  • Coercition sexuelle : faire pression ou forcer une personne à avoir une relation sexuelle à laquelle elle ne souhaite pas participer, ou utiliser la relation sexuelle comme un outil de négociation ou comme un moyen de contrôler.

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Manipulation : La manipulation fait appel à différentes tactiques pour exercer un pouvoir sur une personne et contrôler ses pensées et ses actions. La manipulation utilise des tactiques psychologiques, de la ruse ou des stratégies émotionnelles pour influencer une personne sans qu’elle en soit pleinement consciente, lui faisant croire que ses pensées et comportements lui sont propres. Voici quelques exemples de manipulation :

  • Le décervelage ou le gaslighting : «Je n'ai jamais dit cela. Tu as tout inventé.»

  • La culpabilisation : «Je fais tout pour toi. Ne serait-ce pas bien que tu fasses cette petite chose pour moi ?»

  • La flatterie : «Tu es tellement douée pour faire la vaisselle que même si j'essayais, je ne la nettoierais pas aussi bien que toi. Il serait peut-être plus judicieux que tu la fasses toi-même.»

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Workshop 1

Atelier 2 : Genre et stéréotypes

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Objectification : voir et/ou traiter une personne, comme un objet. Souvent, l'objectivation vise les femmes et les réduit à des objets de plaisir et de gratification sexuels.

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Regard masculin : ce terme fait référence à la manière dont les femmes et les filles sont souvent représentées de manière stéréotypée et/ou hypersexualisée dans l'art et les médias. Pourquoi « le regard masculin » ? Tout simplement, parce qu’on suppose que le public d’art et des médias est composé d'hommes hétérosexuels qui veulent voir de telles représentations de femmes. À noter que le monde peut adopter le regard masculin, il n'y a pas que les hommes.

 

​Stéréotype : Les stéréotypes sont des idées, opinions et impressions généralisées et véhiculées en société à propos de certains groupes, sujets..etc.

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Stéréotype de genre : Les stéréotypes de genre sont des idées, images et des messages généralisés autour des caractéristiques liées aux genres. 

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Workshop 2

Atelier 3 : Mèmes et médias numériques

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Bulle de filtre : ce terme décrit lorsqu'une personne est exposée à un contenu plus personnalisé en ligne en fonction de son empreinte numérique (ce qu'elle publie ou recherche). Une personne est plus susceptible d'obtenir des publicités ou des liens vers des sites basés sur ses préférences et ses goûts. Par exemple, des sites comme Google et Facebook utilisent des algorithmes pour déterminer ce que leurs utilisateurs devraient voir.

 

Cyber-harcèlement : Il s’agit d’une forme d’intimidation qui a lieu en ligne, en utilisant les technologies numériques (téléphone portable, ordinateur, tablette, console de jeu) et les outils de communication (site de médias sociaux, SMS, salle de discussion, site Web). L’intimidation peut se manifester à travers des messages texte ou des e-mails méchants ou désobligeants, des rumeurs publiées sur les réseaux sociaux, des photos/vidéos embarrassantes ainsi que des faux profils. En règle générale, le cyber-harcèlement comprend des éléments genrés et sexuels et est souvent une forme de violence sexiste (voir la violence sexiste dans l'atelier 5).

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Cyberviolence : La cyberviolence est une forme de violence en ligne qui constitue ou entraîne un préjudice contre l'état physique, psychologique et/ou émotionnel d'un individu ou d'un groupe. Voici quelques exemples de cyberviolence : 

  • Cyber harcèlement 

  • Menace

  • Intimidation

  • Chantage

  • Sexto non désiré

  • Discours haineux

  • Divulgation de données personnelles

  • Le piratage

  • Partage non consensuel d'images

  • creepshots/voyeurisme numérique (prendre des photos ou des vidéos non consensuelles et les partager)

  • enregistrement et diffusion des agressions sexuelles

Parfois, cette violence se produit à la fois en ligne et hors ligne.

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Médias numériques : Les médias numériques sont des contenus numérisés qui peuvent être transmis sur Internet ou sur des réseaux informatiques. Cela peut inclure du texte, des photos, de l'audio, de la vidéo et des graphiques.

 

Mème : Richard Dawkins a inventé le terme « meme » dans les années 1970, pour expliquer comment une idée devient virale. Aujourd'hui, nous utilisons les mèmes pour décrire les médias numériques (comme les images et les vidéos sous-titrées) qui sont largement diffusés en ligne, en particulier via les médias sociaux.

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Pornographie (porno) : des représentations sexuelles conçues pour provoquer une excitation sexuelle en montrant ou en décrivant des actes sexuels.

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Sexisme : Discrimination, envers une personne ou un groupe de personnes, en raison de leur sexe.

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Slut shaming : désigne la stigmatisation, la culpabilisation et les critique à l’égard des femmes, surtout, en raison de leurs comportements sexuels ou leurs apparences.  Il s'agit d'une forme de violence sexuelle et de violence basée sur le genre.

  • Par exemple : traiter une fille de « salope » parce qu'elle a été sexuellement active ou qu'elle a eu un ou plusieurs partenaires sexuels. le slut shaming comprend souvent à la fois des doubles standards et de l’intimidation – forme de violence sexuelle (voir violence sexuelle dans l'atelier 5).

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Workshop 3

Atelier 4 : Scripts de rencontres

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Script de genre : Un script de genre analyse de façon spécifique le rôle du genre dans les comportements relationnels. Il présente souvent les femmes et les filles comme peu interessées par le sexe, comme étant des personnes qui se font désirées ou à l’iverse qui ont une sexualité débridée. Les hommes et les garçons sont également affectés par les scénarios de genre ; on peut s’attendre à ce qu’ils agissent comme des « vrais hommes », qu’ils soient sportifs et qu’ils puissent payer pour tout.

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Script de rencontre : un script de rencontre fait référence à l'ensemble des comportements, actions ou événements auxquels on s’attend généralement pendant d'une rencontre/date. Ils sont largement répandus au sein de la société, mais ils peuvent varier d'une culture à l'autre. Ils peuvent aussi évoluer dans le temps. Les scripts de rencontres populaires sont souvent véhiculés dans les médias (comme les films et Netflix). 

  • Par exemple : vous pouvez avoir des attentes concernant les premiers rendez-vous ou dates en fonction de ce que vous voyez sur Netflix.

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​Scripts sexuels : désignent comment les hommes et les femmes sont censés interagir les uns avec les autres, y compris comment chaque genre devrait se comporter dans des situations sexuelles ou romantiques. 

Les scripts sexuels sont basés sur des idéaux culturels et des normes sociales partagées. Celles-ci peuvent être positives, par exemple, montrer des situations de communication positive ou de consentement dans les relations sexuelles. Ils peuvent également être négatifs ou irréalistes, par exemple, la pornographie où on ne voit pas les partenaires demander le consentement avant un acte sexuel.

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Workshop 4

Atelier 5 : Consentement

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Abus de pouvoir : Un abus de pouvoir a lieu lorsqu'une autre personne contrôle tes décisions. Cela peut affecter la capacité d'une personne à donner librement son contentement (par exemple, une personne qui menace de rompre si l'autre ne consentit pas à des relations sexuelles)

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Abus en lien avec la diffusion d’images : désigne la création et/ou la distribution non consensuelle d'images et de vidéos intimes. 

Cela implique :

  • Les images prises de manière non consensuelle qui ont été piratées ou volées puis partagées (distribution)

  • La création non consensuelle d'images sexuelles : par exemple des photos et des vidéos créées par upskirting, des formes de voyeurisme et de sextorsion, ou des enregistrements d'agression sexuelle (création)

  • Les auteurs qui menacent de partager des images - telles que le chantage ou la coercition…

  • Préjudice culturel : « L'abus sexuel basé sur l'image est une forme de préjudice culturel. En normalisant les activités sexuelles non consensuelles, elle entretient une culture dans laquelle la violence sexuelle est moins susceptible d'être reconnue, investiguée ou poursuivie » (4).

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Agression sexuelle : L'agression sexuelle « désigne tout contact sexuel non désiré et non consensuel. Il existe une multitude de comportements et d'actions qui relèvent de la définition d'agression sexuelle. L'agression sexuelle n'est pas seulement une pénétration non désirée (viol) ou une fellation, c'est aussi tout attouchement sexuel non désiré, embrasser, saisir, etc.» (6).

  • L'agression sexuelle « c’est avant tout l’agresseur qui excerce son pouvoir et son contrôle – il ne s'agit pas d'amour, de désir ou de sexualité. L'agression sexuelle n'est jamais la faute de la victime » (7).

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Agression sexuelle facilitée par la drogue (ASFD) : Une agression sexuelle facilitée par la drogue se produit lorsqu'une victime est soumise à agression sexuelle alors qu'elle est inconsciente ou intoxiquée, et n’est donc incapable de résister ou de donner son consentement. C'est un crime grave.

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Chantage : action illégale consistant à menacer et à exiger un paiement ou un autre avantage de la part d'une personne en échange de la non-divulgation d'informations compromettantes ou préjudiciables la concernant.

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Coercition sexuelle : la coercition sexuelle « est une activité sexuelle non désirée qui se produit après que la personne ait été manipulée ou soumise à des pressions non-physiques » (8). Cela peut inclure :

  • le fait de harceler/insister : Être épuisé par quelqu'un qui demande à plusieurs reprises des relations sexuelles.

  • la manipulation émotionnelle : se faire mentir ou se faire promettre des choses qui n'étaient pas vraies pour inciter à avoir des relations sexuelles, retirer de l'affection ou donner de l'affection ainsi que des compliments exagérés, utilisés comme stratégie de manipulation émotionnelle, etc.

  • les menaces :  menacer la personne de mettre fin à la relation ou de répandre des rumeurs à son sujet si elle n'accepte pas d’avoir des rapports sexuels.

  • Abus de pouvoir : une figure d'autorité, comme un enseignant, un conseiller, un patron, etc, qui utilise son pouvoir ou son autorité pour pousser quelqu’un.e à avoir des relations sexuelles.

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Dans une relation saine, vous n'avez jamais besoin d'avoir des contacts sexuels si vous ne le souhaitez pas. Un contact sexuel sans votre consentement est une agression sexuelle. Si une personne consent uniquement parce qu'elle veut que l'autre personne cesse de faire pression ou de la menacer, ou si elle sentait qu'elle n'avait pas le pouvoir de dire non, elle n'a pas vraiment consenti. Le consentement est toujours volontaire/librement donné, continu et enthousiaste. La coercition sexuelle signifie le fait de se sentir forcé d'avoir un contact sexuel avec quelqu'un.e. Voici quelques exemples :

  • Être épuisé.e des demandes multiples et insistantes de quelqu’un.e 

  • Vous faire sentir qu'il est trop tard pour dire non (c'est-à-dire « tu ne peux pas t’arrêter maintenant »)

  • Vous dire que ne pas avoir de relations sexuelles nuira à votre relation (c'est-à-dire « c'est vraiment important pour nous d'avoir des relations sexuelles, si tu veux que je reste avec toi)

  • Mentir ou menacer de répandre des rumeurs à votre sujet (par exemple, « Tout le monde pense que nous l'avons déjà fait, alors autant le faire », « Je dirai à tout le monde qu’on l'a fait de toute façon. »)

  • Faire des promesses de vous récompenser pour une activité sexuelle (c.-à-d. « Je vais te donner une bonne note, si tu fais cela »)

  • Menacer votre travail, votre vie personnelle ou votre cursus scolaire (c.-à-d. « Je respecte vraiment ton travail ici. Ça serait dommage que quelque chose change cela. » « Ce serait dommage pour toi de ne pas obtenir ce A que tu mérites tant. »

  • Menacer de révéler votre orientation sexuelle publiquement ou à votre famille ou à vos amis (c'est-à-dire « si tu ne le fais pas, je dirai à ta famille que tu es gay. »)

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Consentement : Dans les relations sexuelles et intimes, le consentement sexuel fait référence au fait de donner la permission de faire ou de recevoir toute forme d'activité sexuelle (par exemple : des attouchements, baisers, rapport sexuel avec pénétration). 

Il est important de savoir que le consentement:

  • est toujours nécessaire, peu importe le partenaire, le contexte ou les types d'activité sexuelle

  • est donné librement (pas de menaces, de pression ou de coercition)

  • est informé (une personne doit savoir à quoi elle consent)

  • est enthousiaste

  • peut être retiré à tout moment

  • peut être donné pour certaines activités, et pas pour d'autres

  • n'est jamais supposé

  • peut être communiqué verbalement ou non verbalement

Par contre, on ne peut parler de consentement quand :

  • quelqu'un est situation d’incapacité

  • quelqu'un a moins de 16 ans (parfois moins de 18 ans)

  • il y a une dynamique de pouvoir

  • il y a des menaces, de la coercition, de la pression ou de la force

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Contraceptif : méthode, médicament ou dispositif servant à prévenir la grossesse.

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Contraception : la prévention délibérée de la conception ou de la grossesse.

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Culture du viol : attitudes, discours et comportement sociaux qui ont pour effet de normaliser ou de banaliser (c'est-à-dire « pas grave », « cela arrive souvent ») les agressions et abus sexuels.

  • Les exemples incluent, mais ne se limitent pas aux : mythes sur le viol, les blagues sur le viol, le slutshaming, le blâme des victimes, la violence sexiste, la violence sexuelle...

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Harcèlement sexuel : « est une série de remarques, de comportements, d'insinuations, ou de communications non désirés de nature sexuelle, basés sur le genre, l'identité de genre et/ou l'orientation sexuelle où la personne qui les émet sait ou devrait qu’ils sont non-désirés » (9).

  • Le harcèlement sexuel « peut consister en une attention non-désirée de nature sexuelle, comme des questions sur sa vie sexuelle, des invitations ou des demandes sexuelles, ainsi que des remarques sur l'apparence de quelqu'un.e ».

  • Le harcèlement sexuel « peut également consister en des remarques non-désirées fondées sur le sexe, l'identité de genre ou l'orientation sexuelle. Même si ces remarques peuvent ne pas être de nature sexuelle, elles demeurent dégradantes, comme des blagues ou des commentaires désobligeants basés sur le genre ».

  • « Un seul incident grave d'un tel comportement peut constituer un harcèlement s'il a les mêmes conséquences et s'il produit un effet néfaste durable sur la victime » (10).

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Images intimes : les images intimes peuvent faire référence à des images où une personne est nue ou à moitié nue, ou engagée dans une activité sexuelle

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Incapacité : il s’agit d’un état ou la personne est incapable de fournir un consentement clair, éclairé, librement donné et enthousiaste à cause de : 

  • la consommation d'alcool ou de drogues 

  • la limitation mentale ou physique

  • l’état inconscient ou endormi

 

​​​​Mythes du viol : des croyances stéréotypées et fausses sur les agressions sexuelles, les violeurs et les victimes de viol. Ces mythes contribuent à nourir la culture du viol et responsabilise la victime au lieu de l’agresseur.e. Les mythes du viol servent souvent à excuser l'agression et la violence sexuelles, à créer des doutes sur les expériences des victimes et leurs allégations d'agression sexuelle, et à remettre en question les poursuites pénales. Les mythes du viol créent ainsi un préjudice culturel.

  • Par exemple : « Elle portait une jupe courte, elle s’attendait à quoi ! »

  • C'est une fausse croyance : en réalité, les agressions sexuelles arrivent à des personnes indépendamment de ce qu'elles portent (il s'agit d'un mythe du viol et d'une situation où on blâme la victime). Plus important encore, il n'y a jamais de justification pour une agression sexuelle !

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Relations sexuelles à moindre risque : désigne le fait d’avoir des relations sexuelles protégées en utilisant des préservatifs pour prévenir la transmission ou la contraction d'infections sexuellement transmissibles (IST).

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Sexting : Le sexting consiste à envoyer et recevoir des messages sexuels via une technologie telle qu'un téléphone, une application, un e-mail ou une webcam. Les sextos peuvent impliquer des textes, des photos ou des vidéos telles que :

  • un message à connotation sexuelle

  • des photos/vidéos intimes

  • des photos/vidéos d'actes sexuels

  • des chats en direct avec quelqu'un sur webcam impliquant des actes sexuels

  • des capture d’écran de photos/vidéos à partir de la webcam

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Sextorsion : La sextorsion désigne le fait d’utiliser des d'images ou de vidéos privées  pour faire du chantage à une une victime (illégal). 

« La pratique par laquelle les agresseurs contraignent généralement les victimes à créer et à partager des images ou à faire des actes sexuels, puis à menacer la victime de l’exposer à moins qu’elle ne poursuive ces activités. Dans certains cas, l'agresseur pirate les profils de personnes sur les réseaux sociaux et, en trouvant des images intimes, menace de les partager » (5).

 

Stealthing « furtifage » : est l'acte de retirer le préservatif de manière non consensuelle, ou de l'endommager avant les rapports sexuels. Ceci est une agression sexuelle (voir ci - dessus agression sexuelle).

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​Victime blaming / blâme de la victime : est l'attitude qui suggère que la victime porte la responsabilité de l'agression, plutôt que l'agresseur . La victime d'une agression est perçue comme complètement ou partiellement responsable de ce qui s'est passé. Le blâme de la victime sous-entend aussi que la personne a provoqué l’agression à travers des actes, des paroles ou des vêtements (12).

  • Par exemple : une personne qui a consommée de l’alcool pendant une soirée, a subit une agression sexuelle. Quelqu’un.e dit « que si la victime n’avait pas bu, l’agression n’aurait pas eu lieu. Elle aurait dû garder le contrôle et c'est donc de sa faute ! »

  • Il y a beaucoup de choses à relever dans cet exemple. Il s’agit d’un mythe de viol (voir les mythes du viol ci-dessus) quand on dit, « ce n'est pas vraiment une agression sexuelle si la personne a consommé de l’alcool » (c'est une agression sexuelle !). Si quelqu'un boit - son jugement et sa motricité sont affaiblis ou ralentis par l'alcool ou toute drogue - par conséquent, la personne n’est pas en mesure de donner un consentement éclairé (voir consentement ci-dessus). C’est du victim-blaming, ce n'est jamais la faute de la victime. Les agresseurs utilisent souvent l'alcool et la drogue comme moyens pour faciliter les agressions sexuelles (voir ci -dessus l' agression sexuelle facilitée par la drogue). Par conséquent, il est important de remettre en question ce mythe du viol et le victim-blaming qui accompagnent la consommation d'alcool/drogue. Personne ne demande à être agressé sexuellement. C'est un crime! 

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​Viol : Le viol est une forme d'agression sexuelle. Il s’agit d’un acte imposé où la personne est forcée à avoir des relations sexuelles vaginales, orales ou anales contre son gré ou sans son plein consentement.

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Violence basée sur le genre : violence subie en raison du genre, de l'expression de genre ou de l'identité de genre. Il s'agit d'une violation des droits humains.

La violence basée sur le genre ne se limite pas à la violence physique et peut inclure des discours, attitudes, comportements et tentatives pour dégrader, contrôler, humilier, intimider, contraindre, priver, menacer ou blesser une autre personne. Elle peut prendre de nombreuses formes, notamment cyber, physique, sexuelle, sociétale, psychologique, émotionnelle et économique. À cela s’ajoute, la négligence, la discrimination et le harcèlement.

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Violence sexuelle : La violence sexuelle « désigne toute violence, physique ou psychologique, exercée par des moyens sexuels ou en ciblant la sexualité ».

  • Cela inclut, mais ne se limite pas, aux agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, le voyeurisme, les images sexuelles dégradantes, la diffusion d'images ou de vidéos à caractère sexuel sans consentement, et le cyberharcèlement ou le cyberharcèlement à caractère sexuel ou en lien avec l'orientation sexuelle, l'identité de genre et/ou l’expression de genre (11).

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Workshop 5

Atelier 6 : Soyez le changement

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Culture du consentement : une culture où le consentement est normalisé et où les relations saines sont activement encouragées.

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Intervention de témoins : c'est lorsqu'une personne intervient si elle assiste à  une situation où une autre personne est en danger ou est ciblée par quelqu’un.e. Cela peut inclure une intervention si le langage et/ou le comportement d'une personne est inapproprié, blessant, abusif ou dangereux.

  • Les témoins peuvent prévenir la violence, telle que la violence dans les relations d'adolescents, lorsqu'ils reconnaissent qu'une situation pourrait dégénérer et donc intervenir.

  • Cette approche est utilisée pour aborder les comportements des autres, dans le but de créer des relations et des communautés plus sécuritaires en prévenant la violence (voir les ressources sur la façon d'intervenir en toute sécurité en tant que témoin).

  • Il est important d'assurer au mieux de votre possible, à la fois votre sécurité et celle de la personne victime. Demandez-lui comment vous pouvez la soutenir, pour essayer de prévenir tout risque ou danger.

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Upstander/ une personne qui agit : est une personne qui observe ce qui se passe et intervient, interrompt ou prend la parole pour mettre fin à l'intimidation ou à toute forme de violence en ligne ou hors ligne.

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Workshop 6

Références:

(1) Définition de Moss, S. (). Exploitation sexuelle et traite des enfants et des jeunes au Canada : Une trousse d'outils de prévention et d'intervention précoce pour les parents. Société des enfants de la rue.

http://www.kristenfrenchcacn.org/wp-content/uploads/2019/08/Parents-Toolkit-on-Sexual-Exploitation-and-Trafficking.pdf

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(2) Définition modifiée de la violence de normalisation. Source : WCASA. Boîte à outils sur les normes sociales : La normalisation de la violence : Expliquer le lien entre la normalisation de la violence et les agressions sexuelles. (sd). Coalition du Wisconsin contre les agressions sexuelles (WCASA).

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(3) Définition de Moss, S. (). Exploitation sexuelle et traite des enfants et des jeunes au Canada : Une trousse d'outils de prévention et d'intervention précoce pour les parents. Société des enfants de la rue.

http://www.kristenfrenchcacn.org/wp-content/uploads/2019/08/Parents-Toolkit-on-Sexual-Exploitation-and-Trafficking.pdf

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(4) McGlynn et Rackley. (2016). Abus sexuels basés sur des images : plus qu'un simple « porno de vengeance ». Université de Birmingham. page 2.

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(5) McGlynn et Rackley. (2016). Abus sexuels basés sur des images : plus qu'un simple « porno de vengeance ». Université de Birmingham. page 2.

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(6) Centre de ressources sur les agressions sexuelles de Concordia. sd Qu'est-ce que la violence sexuelle ? . Université Concordia.

https://www.concordia.ca/conduct/sexual-assault/understanding-sexual-violence.html

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(7) Centre de ressources sur les agressions sexuelles de Concordia. sd Qu'est-ce que la violence sexuelle ? . Université Concordia.

https://www.concordia.ca/conduct/sexual-assault/understanding-sexual-violence.html

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(8) Modifié à partir de https://www.womenshealth.gov/relationships-and-safety/other-types/sexual-coercion

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(9) Centre de ressources sur les agressions sexuelles de Concordia. sd Qu'est-ce que la violence sexuelle ? . Université Concordia.

https://www.concordia.ca/conduct/sexual-assault/understanding-sexual-violence.html

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(10) Centre de ressources sur les agressions sexuelles de Concordia. sd Qu'est-ce que la violence sexuelle ? . Université Concordia.

https://www.concordia.ca/conduct/sexual-assault/understanding-sexual-violence.html

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(11) Centre de ressources sur les agressions sexuelles de Concordia. sd Qu'est-ce que la violence sexuelle ? . Université Concordia.

https://www.concordia.ca/conduct/sexual-assault/understanding-sexual-violence.html

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(12) Halt de la faculté de droit de Harvard : équipe d'étudiants en droit du harcèlement et des agressions. (2021). Comment éviter de blâmer la victime. Arrêt de la faculté de droit de Harvard.

References
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